L’ÂME D’UN PRESSOIR
En admirant les fleurs, vous passez près de moi,
Mais il est peu fréquent, qu’émane de vos voix,
Une interrogation, suis-je donc invisible ?
Retraité maintenant, je me sens peu crédible.
Vous n’imaginez pas combien, sur moi, les mains,
S’activaient en leur temps, pour produire ce vin,
Velouté, onctueux, racé ou plus moelleux,
Qui ne lasse jamais vos palais amoureux.
Les hommes de la terre, après avoir cueilli,
Les grappes de raisin, avec leur cœur aussi,
Venaient me les offrir, me parlant tendrement,
Je les remerciais, m’affairant ardemment.
Ils évoquaient si bien, les multiples cépages,
Avec des mots choisis, dont j’ai gardé « l’image »,
Avec eux j’ai œuvré, tant d’heures chaque jour,
Ils m’ont exposé là et m’honorent toujours.
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Cathy, le 10 Septembre 2014 ©
Pour la communauté “Les Passeurs de mots” sur le thème des vendanges.
(Illustration : photo proposée par “EvaJoe”)
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