FACE-À-FACE
(Sonnet)
J’ai largué mes pensées au fond d’une rivière,
N’ayant pour seuls témoins que de frêles roseaux,
Apaisé, mon esprit, entendit à nouveau,
Les bruissements de l’eau, telle voix familière.
Enfin, je retrouvais confiance perdue,
Percevant chaque son et le chant des oiseaux,
Comme le violon offre ses trémolos,
Bercements enivrants, quiétude absolue.
De l’imparfait présent, effacer toute trace,
Oublier le passé, oser le face-à-face,
Avec un avenir meilleur et plein d’espoirs,
Il suffit de larguer au fond d’une rivière,
Ces nombreuses idées qui naissent dans le soir,
Accepter autre voie beaucoup moins familière.
-&-&-&-
Cathy, le 28 Mai 2015 ©
ENTRE PEINTURE ET POESIE
Dans ce havre de paix, sans aucune pudeur,
Où coule une rivière et constitue miroir,
Les arbres dénudés ont, là, séduit mon cœur,
Comment blanches laisser, pages de mon grimoire ?
Lorsque l’eau se fait tain, dévoilant leur reflet,
L’ignorer je ne puis, et même la pelouse,
Accentue ce tableau, doux tapis déployé,
C’est l’harmonie d’un lieu, que le peintre jalouse.
Il tente de saisir, ses tons de bon matin,
Il implore le ciel, avant que d’assouvir,
Sa passion exigeant, le plus juste dessin,
Pendant que dans mon coin, je ne cesse d’écrire.
-&-&-&-
Cathy, le 24 Janvier 2014 ©
(Photos prises par mon mari à Chantilly)
Il s’agit du parc dans lequel se situe l’hôtel où nous étions ces jours derniers,
et de son hall d’entrée où les chevaux figurent en bonne place.
Lieu propice à l’inspiration…
Commentaires récents