CHANSONS DANS LE VENT
Tout comme les oiseaux, chansons volent aussi,
Dans un ciel nuageux, qui cache leurs paroles,
L’agréable refrain, vêtu du plus beau rôle,
Par le vent emporté, s’est noyé sous la pluie.
Certaines mélodies, souvent chantées en chœur,
Charme perdent ainsi, deviennent désuètes,
Leur sens est oublié et les voici muettes,
Après avoir longtemps suscité le bonheur.
Mais elle sont happées, Eole fait sa loi,
Il est comme l’amour qui oublie quelquefois,
Non seulement les mots, mais le plus court chemin,
Pour éviter aux cœurs d’entrer dans une impasse,
Où règne le silence, où aucun lendemain,
Ne pourra retrouver paroles qui trépassent.
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Cathy, le 12 Avril 2015 ©
NOS CINQ ANS DE « BALADE »
Feuilles négligemment, placées dans des tiroirs,
Tant de carnets aussi, emplis de tous mes mots,
Confidences, secrets, mon intime miroir,
J’écrivais en couleurs, selon mes joies ou maux.
Adolescente alors, ce plaisir était mien,
J’avais pour seuls amis, ma plume, mes crayons,
Fidèles, patients, pour mon âme Ô combien !
D’eux je ne craignais pas, les viles trahisons.
Ils réchauffaient mon cœur, exhortant mes soucis,
Jusqu’à ce qu’un écrit, comme mue une voix,
En rimes et en vers, m’inspira poésie,
Naquit cette passion, source de mes émois,
Parvenant jusqu’à vous, voici cinq ans déjà,
Aussi timidement, qu’un refrain dont l’écho,
Dépasse tous espoirs, le trac est toujours là,
Mais l’expression du cœur restera mon credo.
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Cathy, le 10 Janvier 2015 ©
Un immense merci à vous tous qui me suivez depuis l’ouverture de mon blog en Janvier 2010. Merci aussi à celles et à ceux qui sont venus se joindre à cette « Balade en Vers », dont je n’ai jamais imaginé un seul instant qu’elle aurait autant d’écho en vos esprits et en vos cœurs.
Vous m’avez pratiquement tous suivie lorsque j’ai changé d’hébergeur et suis passée sur WordPress (APLN) après avoir été plagiée sur mon site précédent.
Et même si aujourd’hui, je ne puis vous avancer de chiffres précis (en raison de cette « mutation de blog »), ce sont :
1094 poèmes que j’ai partagés avec vous,
Près de 30 000 commentaires déposés par vos soins,
et plus de 50 000 visites venant de tous horizons si j’en crois la carte du monde affichée dans les statistiques !
D’autant que je ne suis inscrite sur aucun réseau social…
Merci également à tous mes abonnés et à ceux qui se sont inscrits récemment encore.
Tous ces chiffres sont bien modestes, mais je retiens surtout les amitiés qui sont nées de nos partages réguliers, mes rencontres avec certains d’entre vous il y a un an et toute la joie que vous m’apportez !
J’ai placé en illustration, une carte, création de mon amie « Tincky », que je vous invite à aller visiter tant elle a de talent !
Grand merci et très bon week-end à toutes et à tous.
LA VÉRITÉ SUR LES ARACHNIDES
Acrobates de l’ombre, oeuvrant dans le silence,
Elles sont bel et bien artistes, de surcroît,
Exposant sous nos yeux, toiles tissées de soie,
Marques d’un long travail, des heures de patience.
Les voici revenues, en ce mois de septembre,
Elles entrent chez nous, sans jamais prévenir,
Habitudes prenant et selon leur désir,
Nous imposent alors, de leur offrir des chambres.
Ce que l’on nous disait, mon esprit en retient,
Comme beaucoup d’ailleurs, connaissant ce « refrain »,
Araignées du matin, de chagrin sont présage.
Du midi il se peut, qu’elles soient de souci,
De l’espoir pour le soir, mais c’est bien fausse image,
Sur elles, vérité, je rétablis ici (*).
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Cathy, le 13 Septembre 2014 ©
(*) Voici ce que signifie exactement le moment durant lequel une araignée tisse sa toile :
Tristesse le matin, parce que si l’on voit travailler une araignée, cela sous-entend qu’aucune rosée ne la gêne ; et qui dit absence de rosée, dit pluie à venir. Préoccupation à midi, parce que si l’araignée tisse sa toile au milieu de la journée, cela implique que la pluie se prépare et qu’il faut donc se dépêcher ; et espoir le soir parce qu’une araignée qui se balade tranquillement au crépuscule est détendue et donc que le beau temps devrait persister.
(Illustration et source Wikipédia)
PARTITION DE L’ESPOIR
Depuis longues années, il battait en silence,
Son souffle caressant, l’espoir d’un souvenir,
Fort et faible à la fois, mon cœur et ses soupirs,
Sur violon jouait, notes des résurgences.
Une chanson d’amour, placée sur partition,
Honorée de couplets, qu’une petite fille,
Inventait de ses mots, car le temps qui défile,
N’a jamais effacé, lancinantes questions.
Mais un nom quelquefois, enjolive la gamme,
Trace d’une famille, en modifie la trame,
Je savais seulement, ma mère musicienne,
Notes noires soudain, aux blanches cèdent place,
Elle m’a envoyé, d’une main magicienne,
Partition de l’espoir, comme une dédicace.
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Cathy, le 16 Avril 2014 ©
Il est maintenant certain que mon mari a bien retrouvé trace de la famille de ma maman. Les contacts engagés avec mon cousin depuis dimanche, m’ont permis de savoir que sa maman a bien connu ma mère. Une rencontre est envisagée. Voilà cinquante ans que j’attendais cela « en secret »…
MES SOUHAITS EN SONNET
Le rideau est tombé, à peine une seconde,
En coulisses, Janvier, frémissait d’impatience,
La scène, de nouveau, connut l’incandescence,
Mois phare de l’année, entraîne dans sa ronde,
Les grands et les petits, qui entonnent en chœur,
L’hymne dont le refrain, en écho dans la nuit,
Porteur de doux espoirs, à tout le monde crie,
« Croyez en l’avenir, laissez parler vos cœurs ».
Douze mois de bonheur, connaissant le regain,
Des instants les plus beaux, la santé pour chacun,
Paroles des couplets, sont chargées d’espérance,
Pour que règne la paix, ont vibré toutes voix,
De sincères pensées, prônant la joie, la chance,
Une année de douceur, où l’amour sera roi.
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Cathy, le 2 Janvier 2014 ©
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