INVISIBLES EBATS
Apogée du désir, pour « Venise du nord »,
Au premier jour d’été, abandonnée, soumise,
S’est offerte à tout va, au soleil qui l’honore,
Plaisirs d’une journée, la belle fut conquise.
Les yeux posés sur lui, ignorant les badauds,
Elle ne vit non plus, la beauté des feuillages,
Et nul ne soupçonna, en longeant les canaux,
Les ébats des amants, nichés sur un nuage.
Se mêler à la foule, occulter tintamarre,
Percevoir l’invisible et ambiance saisir,
Faut-il être poète, avoir autre regard,
Spectateur différent, le seul à s’attendrir.
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Cathy, le 22 Juin 2014 ©
Photos prises par mon mari, samedi, à BRUGES.
Les canaux en promenade… (à droite, en blanc : l’hôtel du Duc de Bourgogne, où nous avons déjeuné – à l’écart des terrasses bondées)
L’une des bâtisses (généralement classées) situées le long des canaux
Sur le pont, à gauche, la foule dans la ville
Le beffroi
L’EGERIE DE MA PLUME
S’étiolent tous mes mots, comme l’effritement,
D’un mur où je puisais, ressources bienfaitrices,
Mais passent les saisons, laissant des cicatrices,
Sur mon puits de verdure, et son vide naissant.
J’étais seule, je crois, à lire en son feuillage,
A entendre sa voix, en connaître le sens,
Il était mon ami, et jamais une offense,
N’était née de son cœur, au sublime langage.
L’automne a eu raison, d’un lieu intarissable,
Perdant de sa superbe, accusant aujourd’hui,
Le temps d’avoir volé, ce qui faisait de lui,
L’égérie de ma plume, aujourd’hui vulnérable.
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Cathy, le 10 Novembre 2013 ©
(J’évoque ici les arbres que je vois depuis mon bureau)
IRESINE OU « PLANTE DU BONHEUR »
Toi, plante dite « du bonheur »,
Douce irésine de mon cœur,
Tout comme en ton lointain Brésil,
Ta teinte pourpre tu distilles,
En feuillage majestueux,
Tels de longs et soyeux cheveux.
Par nature, tu es pérenne,
Si la rose n’était pas reine,
Tu pourrais ceindre la couronne,
Tant en mon décor tu rayonnes,
Depuis plus de vingt ans, fidèle,
Eclatante, toujours plus belle.
De tendres mots je te susurre,
Toi, réceptive à mes murmures,
A mes attentions tu réponds,
Te développant à foison,
Tu es bien « plante du bonheur »,
Douce irésine de mon cœur.
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Cathy, le 1er Septembre 2013 ©
Plante que j’ai souvent évoquée en mes poèmes, qui n’a de cesse de proliférer,
et à laquelle je tiens beaucoup.
Je ne connais son nom que depuis quelques mois, grâce à Viviane “Kprice”
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