[youtube]http://youtu.be/tkI5wGVjfX8[/youtube]
HOMMAGE À JEAN FERRAT
(Sonnet)
En cette belle Ardèche, fabuleuse campagne,
Où tu étais parti, croyant poser ta plume,
L’écrit t’a rattrapé, même les jours de brume,
L’inspiration te vint, merveilleuse compagne.
En ravivant ta flamme, laissant là cette hargne,
Souvent trop exprimée, marteau contre l’enclume,
Des soucis et critiques ta tête ne s’embrume,
Tu laisseras alors, chanson sur la montagne.
Quand tu nous as quittés, tu as créé l’émoi,
L’absence d’un poète sème toujours l’effroi,
La maladie t’emporte, elle ne nous épargne.
Comment gérer ce deuil, notre espoir c’est ta plume,
Qui nous lègue tes textes écrits en ta campagne,
Nous voici orphelins, tes chansons l’on écume.
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Cathy, le 8 Juin 2015 ©
Cinq ans déjà que ce chanteur-poète nous a quittés, sans qu’il soit oublié si j’en juge les hommages télévisés qui lui sont rendus.
Je vous livre ici le mien, écrit pour cet homme que j’appréciais beaucoup.
CHANSONS DANS LE VENT
Tout comme les oiseaux, chansons volent aussi,
Dans un ciel nuageux, qui cache leurs paroles,
L’agréable refrain, vêtu du plus beau rôle,
Par le vent emporté, s’est noyé sous la pluie.
Certaines mélodies, souvent chantées en chœur,
Charme perdent ainsi, deviennent désuètes,
Leur sens est oublié et les voici muettes,
Après avoir longtemps suscité le bonheur.
Mais elle sont happées, Eole fait sa loi,
Il est comme l’amour qui oublie quelquefois,
Non seulement les mots, mais le plus court chemin,
Pour éviter aux cœurs d’entrer dans une impasse,
Où règne le silence, où aucun lendemain,
Ne pourra retrouver paroles qui trépassent.
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Cathy, le 12 Avril 2015 ©
[youtube]http://youtu.be/0wcLjT4nZQo[/youtube]
FELIX LECLERC
(2 Août 1914 – 8 Août 1988)
Un conflit sévissait, qui durera quatre ans,
Lorsque tu vis le jour, toi, poète d’antan,
La terre Québécoise, a eu ce grand honneur,
De t’avoir en son sein et tu fis le bonheur,
De ceux qui apprécient, mélodies, poésies,
Les scènes de théâtre et la radiophonie,
« Tes souliers » t’ont porté, vers d’autres continents,
Carrière bien remplie, indéniable talent.
Me voici qui te rends, en poème un hommage,
Si la guerre a laissé, traces de ses ravages,
Sont restées en nos cœurs, tes œuvres, tes chansons,
Nées en terre lointaine, où est gravé ton nom.
Tu a trouvé la paix, sur l’Ile d’Orléans,
S’est éteinte ta voix, la mémoire du temps,
Aurait-elle occulté, tous les petits souliers,
Déposés sur ta tombe, où l’on vient t’honorer.
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Cathy, le 25 Février 2014 ©
Poème écrit pour la communauté de Clara claramicalement.apln-blog.fr
Elle s’intitule : « 1914-2014 » et invite à relater un évènement survenu en 1914.
J’ai donc tenu à rendre hommage à Félix LECLERC, chanteur-poète que j’aimais beaucoup, né le 2 Août 1914.
DEPUIS « SAN FRANCISCO » …
Depuis des mois déjà, chacun avait sa place,
Voici le soir venu, où la foule impatiente,
Dans le cirque royal, devenait insolente,
Tous âges confondus, ne tenant plus en place.
Les lumières, enfin, en salle s’éteignirent,
Honorèrent la scène, en montrant le chemin,
A l’artiste venu, la guitare à la main,
La joie et l’émotion, à sa vue m’étreignirent.
Dès ses premières notes, si souvent entendues,
« San Francisco » revint, sous la voix du public,
Qui entonna aussi, cette chanson mythique,
Arrivèrent ensuite, mélodies moins connues.
LE FORESTIER aimant, aussi les anecdotes,
Evoqua ses amis, et leur complicité,
Avec beaucoup d’humour, et de simplicité,
Parla à son public, comme on parle à un pote.
Deux heures de concert, sans voir passer le temps,
Défilé des années, nouveautés, nostalgie,
Quatre rappels auxquels, toujours il répondit,
Pour chanter avec nous, les airs de nos quinze ans.
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Cathy, le 5 Octobre 2013 ©
Voici quelques photos, prises par mon mari, lors du concert de Maxime LE FORESTIER
le vendredi 4 Octobre, au Cirque Royal de Bruxelles.
J’ai tenté de l’évoquer au mieux en mon poème.
[youtube]http://youtu.be/-aVLqk01Ghk[/youtube]
GUITARE ET ROMANTISME
(Maxime Le Forestier)
Grâce à lui j’ai chanté, durant l’adolescence,
Imprégnée de ses mots, ses airs mélodieux,
Et aujourd’hui encor’, je sens son influence,
Dès que j’entends sa voix, s’illuminent mes yeux.
Au son de sa guitare, et de son romantisme,
Sur ma corde sensible, il appuie doucement,
Fidèle à ses chansons, j’ai traversé le temps,
Durant quarante années, sans jamais de mutisme.
Il eut cette période, un peu plus anarchiste,
Son public est pourtant, fidèle à ses messages,
Imberbe devenu, et maintenant plus sage,
Le temps a effacé, mots sur « Parachutiste ».
Jamais je n’ai perdu, sa trace et je le suis,
Assistant aux concerts, donnés près de chez moi,
A Bruxelles j’irai, et c’est avec émoi,
Que place j’ai reçue, en ma boîte aujourd’hui.
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Cathy, le 26 Juillet 2013 ©
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