DOUCEUR D’UN MATIN
Caressant chaque jour, avec délicatesse,
Mon visage endormi, j’ouvre les paupières,
Et je crois percevoir, l’être de lumière,
S’invitant sur mes draps, avec tant de finesse.
Il me susurre ainsi, un doux chant qu’il fredonne,
Et attend que je lève enfin les yeux vers lui,
J’émerge doucement, d’un rêve et de ma nuit,
Me love dans ses bras, là où je m’abandonne.
S’il possède, bien sûr, un don d’ubiquité,
Qu’en de nombreux endroits, sans y être invité,
Il s’infiltre en offrant, tendresse et ses plaisirs,
Je ne jalouse pas, douceur de ses caresses,
Vous avez vous aussi, poussé tant de soupirs,
En voyant le matin, remplacer la paresse.
-&-&-&-
Cathy, le 19 Août 2014 ©
AINSI PARLE MON COEUR
Pour le dico-citations de la semaine sur la lettre “Q”
J’ai choisi le proverbe suivant : “Quand le cœur n’y est pas, les mains ne sont pas habiles”
(Proverbe Chinois)
N’attendez pas de moi, les rimes masculines,
Croisées ou alternées, aux rimes féminines,
Si cela vous voulez, passez votre chemin,
Seul l’élan de mon cœur, sait me faire du bien.
Si je n’applique pas, règles de prosodie,
Laissant plume courir, puristes j’apprécie,
Apprendre j’aurais pu, mais chemins de traverse,
Dénaturent mes mots, n’offrent mêmes caresses.
Pages que vous lisez, de mon cœur sont issues,
Broderies naturelles, qui ornent mon tissu,
Voile de sentiments, soulevé par vos mains,
Le fruit de mes émois, doux comme le satin.
-&-&-&-
Cathy, le 10 Avril 2014 ©
LES AMANTS D’UN JOUR
Aux rayons du soleil, la rose épanouie,
S’est offerte un matin, avide de caresses,
Ce bel astre conquis, ignorant ses faiblesses,
Sur elle s’est penché, amoureux, ébloui.
En osmose totale et sous le vent taquin,
Tous charmes déployés, réciproques atours,
Ils songeaient au plaisir, s’effleurant tour à tour,
Même petite pluie, ne vint gêner en rien,
Ces frivoles amants, qui s’offrirent leur cœur,
Fragrances de velours, pétales de douceur,
Jusqu’à ce que la nuit, rappela le soleil,
Jusqu’à ce que la rose, avec délicatesse,
Vérifia sa robe, en songeant au vermeil,
De son dieu endormi, qui rêva de tendresse.
-&-&-&-
Cathy, le 11 Février 2014 ©
(Illustration : photo offerte par “Cendrine”)
LE VENT SUR L’ATLANTIQUE
Puissance de mes mots, n’égalera jamais,
La force de ce vent, orgueilleux et sournois,
Désireux d’imposer, à l’océan sa loi,
Les lames déferlant, fouettant les rochers.
Eclatent sous mes yeux, frénétiques ébats,
La mer aurait aimé, un peu plus de tendresse,
Beaucoup plus de douceur, langoureuses caresses,
Mais ces sages appels, Eole n’entend pas.
Il est trop passionné, pour rester pacifique,
Il ne réfléchit pas, et couvre les murmures,
De celle qui, toujours, déploie belles parures,
Pour ce dieu exigeant, secouant l’Atlantique.
-&-&-&-
Cathy, le 30 Décembre 2013 ©
C’est donc en Bretagne que nous sommes allés… Là où la tempête et la pluie ont sévi
(dans le Finistère Sud).
Je souhaite à chacune et à chacun de passer de 2013 à 2014 dans la joie et la convivialité.
Puisse 2014 vous être beaucoup plus favorable et apporter à ce monde la paix et de la douceur dans les cœurs.
Recevez, d’ores et déjà, mes vœux de bonheur et de santé pour cet an nouveau.
Je reçois une amie pour plusieurs jours et serai donc absente des blogs.
Amitiés à toutes et à tous et à très bientôt.
Cathy.
A TRAVERS LE VITRAGE
Sourire à un vitrage, et consoler sa peine,
L’espace d’un instant, pour calmer le vacarme,
De sa joue tourmentée, laissant poindre les larmes,
Le caresser du doigt, en l’effleurant à peine.
Ils ont déçu chacun, nuages d’aujourd’hui,
Ont mouillé les miroirs, sans tain, de mes fenêtres,
Ont perturbé aussi, quiétude et ce bien-être,
Flottant dans l’atmosphère, avant tombée des pluies.
Si la terre assoiffée, de l’eau était en quête,
Je suis restée muette, et n’avais dans la tête,
Que douceur d’un rayon, sans ces ruissellements,
En regardant le ciel, je croyais saugrenu,
D’espérer voir enfin, s’effacer les tourments,
Du vitrage blessé, mais le soleil m’a vue.
-&-&-&-
Cathy, le 9 Août 2013 ©
Commentaires récents