LE CADEAU DU QUATRE JANVIER
Quand disparaît décembre, laissant place à janvier,
Volent anciennes pages, de mon calendrier,
Et une année de plus, je reçois en cadeau,
De ce mois bien coquin, qui marque l’an nouveau.
Il ne m’oublie jamais, et de case n’efface,
De ce quatre janvier, je vois toujours la trace,
Je vibrerais plutôt, s’il pouvait de ce mois,
Bien plus élégamment, s’échapper quelquefois.
Janvier ne tient pas compte, des années bissextiles,
Pas de chance pour moi, je dois être docile,
Et garder à l’esprit, que l’âge est dans le cœur,
Pour faire de ce jour, un moment de bonheur.
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Ce 4 janvier Cathy aurait eu 57 ans
LA FACE CACHEE DE NOEL
Voyez donc toutes ces lumières,
Admirez ces façades décorées,
Goûtez la beauté des marchés
Où, avec frénésie l’on achète.
Ce sont les signes de Noël,
Chacun compose son menu
Le choix est vaste et l’on s’y perd.
Au fait ? Mais où est donc passé Jésus ?
Le mélange d’illuminations
Est étincelant de couleurs
Qu’y a-t-il vraiment dans les cœurs ?
Ne serait-ce là qu’illusions ?
Interrogez donc les familles
Qui dressent les tables, les bougies,
Ont-elles le cœur à la fête ?
Que se passe t’il donc dans leur tête ?
A toutes ces interrogations
Je répondrai facilement
Noël est une grande illusion
Et tout simplement le moment
De faire une petite transition
Dans tout un enchevêtrement
D’histoires, de conflits, de rancœur,
Le temps d’une pause, d’une trêve.
Si une famille sereine
Vous connaissez autour de vous
Citez là moi, ôtez ma peine
Car je n’en connais pas du tout.
Catherine Le 18 Décembre 2005
NAISSANCE DE L’HIVER
C’est un plafond si gris, qui s’abat sur les terres,
A une heure pourtant, où le matin revient,
Dilemme des couleurs, un nuage s’y perd,
Cherchant le bleu du ciel, que ce plafond retient.
Etrange crépuscule, basses températures,
C’est en levant les yeux, cherchant faible lueur,
Que tout à coup j’ai cru, comprendre ce qu’augure,
Le troublant phénomène, survenant à cette heure.
Une pluie a perlé, plus légère qu’une autre,
En filets presque blancs, qui laissent leur empreinte,
Sur les branches des arbres, et sur l’herbe se vautrent,
Petits flocons neigeux, dont la pelouse est ceinte.
Ce blanc immaculé, tout doucement renvoie,
Lumière du matin, écartant la grisaille,
Et face à ce manteau, suscitant mon émoi,
Je me dis que l’hiver, commence son travail.
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RIMES SANS LUMIERE
En ce mois de Novembre, crépuscule s’abat,
Comme un coup de semonce, l’obscurité totale,
Vient clore la journée, et les heures bien pâles,
N’ont pas vu le soleil, il ne se lève pas.
S’annonce longue nuit, qui apparaît déjà,
Elle ne songe pas, aux lumières vitales,
Et son noir absolu, de manière fatale,
Par la tombée du jour, me surprend de ce pas.
Je n’aime pas l’hiver, aux heures raccourcies,
Sous le froid de Novembre, trop souvent je frémis,
Et si ma page blanche, me procure la fièvre,
C’est qu’elle me réchauffe, en m’offrant sa surface,
Sans porter sur mes rimes, en ce temps, plutôt mièvres,
Le regard aussi noir, de ce jour qui trépasse.
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Tu vois,
Un jour est passé.
Quel beau jour c’était !
Mais tu l’ignorais.
Tu vois,
Bien qu’à ta portée,
Tu l’as laissée là
Car tu ne savais.
Tu vois,
Ce jour-là s’offrait.
Fallait lui parler.
Et qu’en as-tu fait ?
Tu vois,
Il resta muet
et terne d’aspect
comme tant de journées.
Tu vois,
Fallait l’inviter.
Fallait la bercer
Et t’y réchauffer.
Tu vois,
Fallait t’y lover
Et t’en imprégner.
Elle t’appartenait.
Tu vois,
Elle s’en est allé
Et trop tard tu sais
Qu’elle ensoleillait.
Tu vois,
Un jour est passé.
Et tu regrettas.
Quel beau jour c’était !…
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978
CROIRE EN SOI
Espoir inavoué, ou un but « endormi »,
Un rêve non atteint, une frustration,
Manque de confiance, et la désillusion,
Laissent place souvent, aux heures de déni.
Il est des dons innés, enflammant les esprits,
Confrontés bien trop tôt, aux désapprobations,
Aux propos déplacés, ôtant prétention,
D’emprunter un chemin, celui de notre vie.
Signes ne trompent pas, lutter est important,
Suivre son intuition, et à pas de géants,
Avancer sur la route, occulter toutes voix.
Découvrir le plaisir, de ce qui nous enivre,
Croire en la réussite, en devenant bien « soi »,
Regarder vers le ciel, respirer, enfin vivre !
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Cathy, le 2 Août 2013 ©
ECOUTE LE SILENCE
En cette époque trouble qui envahit tes sens,
le calme te perturbe et te paraît étrange.
Pas un bruit, pas un son, l’absence de décibels
crée un environnement auquel tu es rebelle.
Ce silence est pour toi, il n’est pas dangereux,
je t’invite à l’entendre, à le comprendre mieux ;
prépare ton ouïe tout autant que tes yeux
car ce minerai d’or brille de mille feux.
Il est la paix de l’âme et le repos de l’Homme,
la jouvence des Sages, la liberté en somme.
Grâce à lui les esprits lâchent leurs lourds fardeaux,
il apaise les maux, c’est un très beau cadeau.
Ecoute le silence… tu ne le paieras pas,
les richesses qu’il possède ne se monnayent pas.
Souvent je les exploite, elles permettent à mon être
d’aller s’y ressourcer, là je me sens renaître.
Et si tu es inquiet face à mes attentions,
sache que je suis guidée par de bonnes intentions.
Partager le plaisir l’intensifie encore,
le silence en est un, laisse-le gagner ton corps.
Catherine (2002)
Merci pour vos commentaires, ils montrent combien vous lui êtes restés fidèles.
Cathy n’est pas partie… elle ne partira jamais…
Aimes tu la beauté,
alors ne m’aime pas !
Car il y a plus belle que moi.
Aimes-tu la jeunesse,
alors ne m’aime pas !
Car il y a plus jeune que moi.
Aimes tu la richesse,
alors ne m’aime pas !
Car il y a plus riche que moi.
Mais si tu aimes l’amour,
Alors, aimes moi !
Car personne ne t’aime autant que moi !
Ce poème d’un auteur inconnu lui plaisait.
Mon miroir est mon meilleur ami, quand je pleure il ne rit jamais.
“Mirror is my best friend because when I cry it never laughs at me”
Charlie Chaplin
UN SONNET SUR LA VIE
Poème écrit par Cathy le 15 mai 2011
Grillons chantent le soir, berceuse qui m’endort,
Les oiseaux le matin, pour m’éveiller sifflotent,
Mon âme poétique, aux rimes sont dévotes,
Charme de la nature, devient ma mine d’or.
Place en cet univers, la douceur prend alors,
Et beauté de ces lieux, toute idée noire m’ôte,
Qu’ils soient dans la verdure, ou plus près de la côte,
Les sifflements, les sons, me semblent un trésor.
Le vent ne parvient pas, à m’agresser non plus,
Cet air frais sur ma peau, l’océan, ses reflux,
Sont ici mes amis, mon âme ainsi le veut,
La vie prend autre sens, rien ne paraît rebelle,
Au fond de moi toujours, je formule le vœu,
D’inscrire en mon esprit, combien la vie est belle.
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