En me promenant sur la toile, j’ai trouvé ces quelques citations qui m’ont beaucoup plus.
Ris et tout le monde rira avec toi, pleure et tu seras le seul à pleurer. –
La dépression n’est pas une faiblesse, c’est une pathologie reconnue et le suicide est sa complication majeure favorisé par La solitude.- Mazouz Hacène
LA FLAMME DE MON COEUR
L’hiver tisse déjà tout doucement sa trame,
Il impose son froid mais n’aura pas raison,
Car dans mon cœur, toujours, brille puissante flamme,
N’ayant d’âtre besoin, moins encor’ de tisons.
Doux instants, mon esprit, préserve et ce trésor,
A bien plus de valeur que tout l’or de ce monde,
Flamme qui brûle en moi vient protéger mon corps,
Combat tous les frimas et, ce, chaque seconde.
Aucun souffle de vent ne s’avère capable,
D’atténuer, éteindre, sa constante lueur,
Elle est tel un soleil, forte et inaltérable,
Eveille tous mes sens et attise mon cœur.
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Cathy, le 2 Janvier 2015 ©
L’OR DE NOS SILENCES
Instants privilégiés,
Quand tes yeux dans les miens,
Par les mêmes pensées,
Se disent, Ô combien,
Les paroles ne valent,
Pas l’or de nos silences,
Passent douces rafales,
D’amour et d’indulgence.
Si nous n’échangeons pas,
Phrases sempiternelles,
Que se disent tout bas,
En douces ritournelles,
Les amoureux transis,
Dans l’abysse des sens,
L’amour l’on peut aussi,
Savourer en silence.
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Cathy, le 14 Février 2014 ©
Doux Saint-Valentin à tous les amoureux.
LES AMANTS D’UN JOUR
Aux rayons du soleil, la rose épanouie,
S’est offerte un matin, avide de caresses,
Ce bel astre conquis, ignorant ses faiblesses,
Sur elle s’est penché, amoureux, ébloui.
En osmose totale et sous le vent taquin,
Tous charmes déployés, réciproques atours,
Ils songeaient au plaisir, s’effleurant tour à tour,
Même petite pluie, ne vint gêner en rien,
Ces frivoles amants, qui s’offrirent leur cœur,
Fragrances de velours, pétales de douceur,
Jusqu’à ce que la nuit, rappela le soleil,
Jusqu’à ce que la rose, avec délicatesse,
Vérifia sa robe, en songeant au vermeil,
De son dieu endormi, qui rêva de tendresse.
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Cathy, le 11 Février 2014 ©
(Illustration : photo offerte par « Cendrine »)
L’AMBIVALENCE DU POETE
Sans cesse partagée, entre deux sentiments,
Etranges et sournois, assez ambivalents,
Besoin d’indépendance, soupçon de solitude,
Et l’envie d’échanger, sous d’autres latitudes.
J’aurais pu m’enfoncer, dans un vaste ravin,
Mais l’écrit m’a permis, de changer mon destin,
Ce conflit permanent, face à mon exutoire,
Sa grandeur a classée, dans mes secrets tiroirs.
Ma poésie ici, vient rendre doux hommage,
A toi, qui, de ma vie, acceptes le partage,
Des doucereux moments, où je suis près de toi,
Et mes heures d’écrits, seule sous notre toit.
Si ma plume est tournée, vers feuilles bienfaitrices,
S’avérant de mon âme, être la protectrice,
Longues heures durant, poésie m’accapare,
Mais tu restes toujours, de ma vie le rempart.
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Cathy, le 29 Janvier 2014 ©
(Illustration : création offerte par « Marie-Hélène » marieheleneb.eklablog.com)
SUR UN AIR DE JAVA
Mois d’Avril a inscrit, sur le calendrier,
Un jour qui ne s’efface, et ne peut s’oublier,
Si tu as disparu, en mon cœur tu es là,
Je t’honore aujourd’hui, sur un air de java.
Je ne t’ai pas connue, mais je sais que tu aimes,
L’idole devenue, de ces années l’emblème,
Tu l’imitais, Maman, et ton accordéon,
Vibrait comme les rimes, m’arrivent à foison.
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Cathy, le 13 Avril 2013 ©
ROMANTIQUE VOYAGE
La petite tonnelle, encadrant quelques bancs,
Placée dans une allée, au nom évocateur,
Témoin des doux regards, et des tendres serments,
Lors de notre séjour, avait touché ton cœur.
Elle abritait le soir, échanges amoureux,
Des couples recherchant, totale intimité,
Honorés par un jet, éblouissant les yeux,
A l’heure où le soleil, en ce lieu s’éteignait.
M’annonçant maintenant, notre prochain voyage,
En ce si beau pays, et ce lieu symbolique,
C’est une immense joie, qu’avec toi je partage,
Le mois de Mai s’annonce, être bien romantique.
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Cathy, le 26 Février 2013 ©
BAIN DE DOUCEUR
De subtiles fragrances, tu as empli mon bain,
Tu me sentais fébrile, et créas de tes mains,
L’atmosphère agréable, où je me suis baignée,
Pétales virtuels, dont tu as embaumé,
L’endroit où mon intime, tous ses secrets délivre,
Où tu peux lire en moi, comme on lit dans un livre,
Je me laisse glisser, dans l’eau, fermant les yeux,
Dans la douceur exquise, d’un bain délicieux.
Tes gestes sont amour, ils s’expriment pour toi,
Quand tu crées l’ambiance, qui calme mes émois,
Ce ne sont pas tes mots, mais seulement tes mains,
Qui cherchent à me dire, « tu iras mieux demain ».
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Cathy, le 12 Février 2013 ©
(L’illustration est une création de « Marie-Hélène »link)
PROUESSES DE L’AMOUR
Mais que puis-je t’offrir, de mieux que tous mes mots,
Quand je vois dans tes yeux, cet immense plaisir,
Lorsque sur mon visage, tu guettes mon sourire,
Tu m’aides, me soutiens, et tu soignes mes maux.
S’il m’est bien difficile, d’accepter dépendance,
Guérir cette cheville, est la priorité,
Cette épreuve est pour moi, leçon d’humilité,
Et mesures s’imposent, pour nos proches « vacances ».
J’ai tenté les béquilles, mais suis bien maladroite,
Et toi, de ton côté, tu cours à gauche à droite,
Tu as alors trouvé, seule solution,
Ainsi, dans un fauteuil, je vais pouvoir partir,
Respectant à la lettre, l’immobilisation,
Partager avec toi, découverte et plaisirs.
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Cathy, le 11 Décembre 2012 ©
Immobilisée depuis plus d’une semaine, pour résorber cette « fracture de stress », il me faut tenter de respecter les prescriptions médicales et ne pas poser le pied à terre… L’orthopédiste ne m’a pas déconseillé de partir, au contraire, il m’y incite, à condition de ne pas marcher. Mon mari fait tout ce qui est en son pouvoir pour me faciliter les choses. Il assume tout et m’a aussi trouvé un fauteuil en location pour ce voyage. Nous aurions pu l’annuler, mais je sais à quel point il tient à partir, et je ne veux absolument pas lui gâcher ce plaisir. D’autant que j’ai hâte de découvrir ces paysages moi aussi… Les douleurs se sont beaucoup estompées, je ne prends plus aucun anti-douleurs depuis une semaine. Cette immobilisation est une leçon d’humilité, car je pense énormément à toutes ces personnes handicapées, dont on imagine mal ce qu’elles vivent au quotidien lorsque l’on ne se trouve pas dans leur cas.
Amitiés à toutes et à tous,
Cathy.
SOUS LA DICTEE DE MON COEUR
Lorsque je te regarde, devinant dans tes yeux,
D’une intense lueur, message merveilleux,
Je reste confiante, et je lutte toujours,
Epreuves traversées, renforcent notre amour.
Chaque jour tu m’entoures, de toute ta tendresse,
Tu voudrais que mes maux, très vite disparaissent,
Quand tu m’offres tes bras, je sens les miens plus forts,
Courage tu m’insuffles, contre les coups du sort.
Ma douce forteresse, c’est toi je le sais bien,
Je ne suis pas habile, pour te dire Ô combien,
Je t’aime, car les mots, traversant mon esprit,
Plus aisément s’expriment, en douces poésies.
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Cathy, le 4 Décembre 2012 ©
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